30 août, 2016
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Jouer du tambour est un acte éminemment simple, l’un des plus simples qui soit pour un être humain. Disons : jouer un battement ( boum ) est un acte simple. Encore faut il que ce coup soit » juste ». Et là, ça peut devenir plus complexe …
Qu’est ce qui alimente ce geste ? Que traverse t il ? Où trouve t il sa source ? Où s’achève t il ? Y a t il d’ailleurs un achèvement ? Quel son provoque t il ? Quelles résonances sur le tambour, avec le lieu, en soi …?
Si en plus on ajoute un deuxième battement …. c’est aussi simple ( boum boum ) mais aussi un peu plus complexe …
Aux questions liées au premier battement, s’ajoutent celles liées au deuxième battement. A quel intervalle du premier battement va se placer le second ? Comment vont se combiner les deux informations ? Vont elles se nourir, se superposer, former un troisième son ? Quelle nouvelle information va naître ? Quel nouveau code est en train de naître ? Est il adapté à la situation , à la personne ?
Alain Désir
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