Le point de bascule est atteint. De manière irréversible, ce double mouvement est en action ( j’allais écrire « en marche », mais …). Je le sens en moi. Je l’ai senti à plusieurs reprises. Une sorte de fracture, de séparation. En voiture, je reprenais l’autoroute et j’ai senti cette bascule, sous moi. A l’intérieur de moi, de ma vivante et vaillante carcasse, comme un écho à un mouvement beaucoup plus vaste et saisissant, tellurique et inspiré par l’écho des Planètes. Oui, comme si quelque chose de la Terre basculait. Pas un frémissement, non. Quelque chose de total, « non négociable ». La trêve liée au C-19 m’avait permis de sentir une forme de paix, de meilleure respiration globale. Les « bruits » liés à la technologie humaine étaient au ralenti (par bruits, je veux dire les activités technologiques, industrielles, usines, déplacements en véhicules … Les chants des oiseaux étaient plus audibles, et ils le sont encore pour celles et ceux qui ont appris ou ré appris à les entendre. Oh, bien sûr la paix n’était pas partout. A certains endroits les guerres on continué. Pas de répit. Pas de répit. Pas de répit uniformément réparti et partagé. Non.
Et ici, je sentais cette aspiration à ce que nous nommons la Paix. Et une forme de bascule vers le « haut », une aspiration, le deuxième mouvement, celui-ci avant tout spirituel.
Ce que beaucoup nomment déjà l’ancien monde va tout faire pour se maintenir, se développer, croître à tout prix (quelles qu’en soient les conséquences globales). Le point de bascule a été franchi. Les masques de l’ancien monde. Les voiles qui se soulèvent et révèlent d’autres voiles, d’autres masques. Les nôtres, dans ce grand carnaval de l’ancien régime. Chacun d’entre nous est face à UN choix. Celui de la Loi de la Nature vs la Loi des Hommes. Non que l’humain ne soit pas doué de sensibilité, d’altruisme, compassion, d’amour et du sentiment de beauté. Son âme n’aspire qu’à cela. Alors UN choix. Notre être profond sait. L’être spirituel sait. L’âme sait, même si elle est obscurcie par de nombreux voiles. UN choix. C’est UN choix lui aussi irréversible. Irrésistible. D’un côté. Ou de l’autre. Paradoxalement pour tenter de sortir de la dualité et ses lâchetés. Sans compromis ni compromission. Un engagement. On y est. On y va. Où ? Déjà et de toutes façons en Soi, vers Soi et bien au delà, ou au plus profond. Pour passer, passer le point de bascule, seul, ensemble. Seul, ensemble. Seul, ensemble. Laissons nous aspirer, inspirer par l’âme du Monde. Simplement. Par la Beauté du Vivant, son essence, son silence et ses frémissements, ses grondements et fracas. Simplement. Ne luttons pas « contre ». Soyons avec. Soyons. Avec. Avec. Un. Après le Point de Bascule qui bouscule, ô combien il bouscule, direction un nouvel état de sensation, de sentir spirituel charnel, une conscience unifiée, sans illusion ? En tous cas plus les mêmes ! Alain Désir 8/06/2020
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